Bilans

 « Je me sens en décalage, j’ai des doutes sur mon avenir professionnel, j’ai du mal à trouver un sens à ce que je fais, j’ai des difficultés à m’intégrer, j’ai un sentiment d’illégitimité, je m’ennuie... ». « Mon enfant a des difficultés à l'école, il s'ennuie, il a des problèmes de comportements, d'attention, la maîtresse a parlé de précocité..."

Quels que soient les problèmes rencontrés, le but d'un bilan est toujours de mieux se connaître pour mieux se faire comprendre...

Pourquoi ?

Faire un point sur sa personnalité et ses capacités cognitives, évaluer ses aptitudes et appétences à un moment donné, réfléchir aux pistes d’amélioration si nécessaire.

Les tests psychométriques permettent d'évaluer les aptitudes de la personne par rapport à la population de la même tranche d’âge. Les tests de personnalité ont pour but la compréhension de la structure de personnalité, le fonctionnement psychologiques (défenses, gestion émotionnelle...) ainsi que les sollicitations, inquiétudes, préoccupations du moment. 

Comment ?

1 heure d’entretien préliminaire, 2 heures de tests et 1 heure de restitution suivi de la remise d’un bilan écrit.

Pour qui ?

Les enfants à partir de 4 ans (mais souvent plus pertinent à partir de 6) pour des troubles des apprentissages, de l'attention, des comportements, ou pour identifier et accompagner la précocité.

Les adolescents pour des difficultés d'orientation, de comportement, une aide dans la compréhension de leur identité.

Les adultes dans un questionnement personnel ou professionnel, pour comprendre leur fonctionnement actuel et parfois relire certains événements à l'aulne d’une compréhension du présent. 

Quid d’un bilan “Émotionnel” ?

Comme l’explique très bien Nathalie Boisselier, “si la notion d’intelligence émotionnelle demeure (au sens d’une bonne adaptation sociale et émotionnelle), le Haut Potentiel Emotionnel (HPE) est une désignation qui a plus de réalité sur les réseaux sociaux que dans la recherche en psychologie. (...)”. Nul ne doit blâmer quelqu’un de vouloir comprendre ce qui lui arrive. Malheureusement, l’explication par le HPE n’est souvent pas la bonne car l’intelligence — cognitive ou émotionnelle — n’est jamais une vulnérabilité mais un facteur de protection.

La connaissance profonde de soi, de sa manière de gérer les émotions, est essentielle. Son investigation est importante lors d’un bilan, mais ne peut faire l’objet d’une classification normalisée comme le QI…